La famille Ichizoku ont passé une partie de leur vie dans un royaume calme et fleuris. Toute une monumentalité où les hauts sommets et les grands penchants font le contraste avec les valleés profondes couvertes d'une végétation luxuriante, bordé par de grands arbres, sous les nuages blancs, et finit par se perdre dans le ciel sans drame ni grand éclat. Un havre de paix, une parenthèse dans un monde de destructions, de morts (humaine ou végétale) et de pollutions.
Un paysage se trouvant sur aucune peinture.
Un passé nommé par les anciens, "Lotus Noir".
Apres de longues luttes, le dernier roi Priest décida d'exiler la famille Ichizoku loin du royaume, le roi n'étant guère résolut à écouter les revendications de ces derniers pour la paix du royaume. Une décision surprennante et contestée qui n'a guère laissé le choix à la famille Ichizoku que de chercher de nouvelles terres.
Les vrais royaumes tiennent souvent dans le creux d'une main...
Située aux pieds des montagnes et sur les bords de l'ocean, se dresse la cité d'Ichizoku, un lieu où se pressent les gens les plus divers. Ce lieu, fort fréquenté, voit se mélanger une foule particulièrement hétéroclite, débattant des sujets les plus communs mais aussi les plus fédérateurs, ainsi que des bribes de conversations mêlées dans un étrange brouhaha qui attise curiosité. D'alléchantes odeurs d'épices parviennent jusqu'au narines, tandis que les débats gastronomiques des habitués vantent les qualités de la cuisine locale. Une masse de machines étranges et d'ouvrages écrits dans d'abscons langages qui peuplent les boutiques.
Appuyée contre le flanc de la montagne elle semble être le prolongement des rochers sur lesquels elle se dresse.
Baignée par le soleil tout au long de la journée, dont les rayons semblent embrasser les tours, Ichizoku vit tranquillement au rythme des saisons.
Elle revéti un épais manteau blanc en hiver et ses tours glacées scintillent sous le pâle soleil, ses lacs gelés donnent vie à de nouvelles formes de jeux, les cheminées fument, le tout saupoudré de flocons.
Et lorsque le soleil revient rechauffer les rues, ont voit fleurir les maisons, les branches d'arbre plient sous le poid de leurs fruits et c'est un enchantement de couleurs et de senteurs, partout les habitants vont dans l'allègresse, ne se souciant que de leurs occupations de la journée.
Un peu plus loin se trouve le port, une des principales ressources de la cité est la pêche.
Pontons et maisons de bois, bercés par le rythme des vagues, sont protégés par un fort situé sur une île à l'entrée du port.
La cité d'Ichizoku est le domaine de la matriarche BibiJenni. Une personne d'un temps où les gestes comptaient plus que les mots. Ses longs silences valaient de belles phrases. Son rôle de chef de la famille, un rôle sencé être pour les êtres masculins, lui allait comme un gant. Pour elle, la vie n'est pas une question de vitesse ou de force, mais de capacité à rebondir. Elle se forge son propre avis et trace seule sa route, convaincue que souvent les gens s'inquiètent pour rien. Et même lorsqu'elle est au bout du rouleau, elle ne lâche pas le morceau. Elle sait qu'il faut soupeser les hommes comme les melons pour savoir s'ils sont bons. Elle sait aussi que les mots qui touchent le coeur sont chuchotés plutôt que criés. Elle court après la vie comme s'il fallait l'attraper avant qu'elle ne s'enfuie. Elle sait qu'on n'apprend pas grand-chose quand tout va bien et qu'on mesure la valeur d'un homme à ce qu'il fait quand personne ne le regarde. Elle sait surtout qu'il ne faut jamais hésiter à franchir le pas. Elle veille sur eux et en est heureuse.
Que savons nous d'eux réellement ?
Une famille ayant eu leur part de héros de toutes sortes.
Leurs points communs ?
Honneur et dignité.
Peu importe leurs exploits, ils ont la tête froide et se comportent toujours avec fierté. Ils sont courageux, talentueux et affichent un style et une élégance qui les distinguent des autres, sans les rendres inaccessibles. Ils incarnent la liberté et nous rappellent ce dont la bonté est capable. On les imagine habillés de vêtements élégants, avec une touche de fantaisie et de bonne humeur, et dotés d'une grande capacité à orienter les événements pour que la vie leur offre le meilleur.
Beaucoups les reconnaîtrons, certains les admiront et d'autres seront méfiants.
C'est après tout le lot communs des hommes que d'apprendre à vivre avec de doux fantômes dont le nombre s'accroît sans cesse à mesure que les années meurent.
